Horizon Nautique

La mer, les bateaux et le nautisme

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Les mouillages « officiels »

L’anneau dans le port

L’anneau dans le port possède plusieurs caractéristiques avantageuses, comme :

–         Maintenir son bateau toujours à flot et à l’abri des caprices de la mer

–         Grâce aux services du port, offrir une bonne surveillance et une bonne protection de votre bateau (capitainerie, assurance, grilles d’accès aux pontons, caméras, etc…)

–         Permettre aux plaisanciers de bénéficier des services nautiques de capitainerie (bulletins météo, renseignements pratiques, etc…) mais aussi des services sanitaires autour du port et des services consommables au niveau des pontons (eau, électricité, etc…)

En contrepartie, les anneaux aux ports possèdent quelques inconvénients non négligeables tels que :

–         L’attente pour obtenir une place disponible (les listes d’attente sont impressionnantes étant donné le taux de fréquentation de la majorité des ports français, et l’augmentation du nombre des immatriculations par ailleurs).

–         Le prix reste relativement élevé.

–         Les contraintes d’éclusage pas toujours souples, dans les régions qui possèdent un marnage et qui obligent les plaisanciers à entrer et sortir à des heures planifiées par la capitainerie, en fonction de la configuration du port, de l’almanach des marées et des contraintes du port.

Photos à venir(…)

Les mouillages « officieux »

La ligne de corp mort

Les lignes de corps morts sont généralement installées par l’organisme gérant la plaisance dans votre région (DDE, mairie, capitainerie ou autre service spécialisé). Ces lignes ne font quasiment pas appel à discussion. En effet, tout est clair, il suffit de louer l’emplacement auprès des services compétents qui ont, en général tout prévu :

–         Emplacement judicieux de la zone de mouillage et respect du balisage des côtes de France : zone baignade, de planche à voile, de circulation des engins à moteur, etc…

–         Calibrage des tangons de mouillage en fonction du poids du bateau, de l’espace disponible pour placer un maximum de bateaux et des zones d’évitage.

Photos à venir(…)

Le corps mort forain

Bien que la plaisance soit relativement « canalisée », il reste en matière de mouillage, la possibilité d’implanter sur certaines parties du littoral français (hors zones militaires, ostréicoles, zones classées « réserve naturelle », etc…) son propre mouillage, dit : « mouillage forain ».

Dans certaines régions, ce type de mouillage peut-être :

–         Soit libre mais les règles sont guidées par les règles de convenance des plaisanciers initiateurs de la zone de corps morts. Attention, dans certains cas, vous pouvez être refusé au sein de la zone par le biais d’un avertissement écrit (message papier dans votre bateau) ou dans certains cas, voir votre bateau partir à la dérive…

–         Soit purement et simplement interdit par les autorités de votre région.

–         Soit accepté officieusement moyennant une déclaration aux affaires maritimes locales (ou autre service gestionnaire en vigueur) et moyennant le paiement d’une redevance annuelle variable suivant la région.

Le corps mort, ce n’est pas n’importe quoi et ce n’est pas n’importe où !

L’endroit: Il devra être choisi, de préférence, pas trop éloigné de votre domicile, à l’abri des vents dominants, positionné dans une zone libre et suffisamment éloignée des mouillages avoisinants, permettant un évitage sans heurts.

(évitage : zone de « balayage » du bateau en fonction du rayon variable occupé suivant la hauteur d’eau, et la position des bateaux non égaux à la prise au vent avec le poids, la forme de la carène, la taille des superstructures, etc…)

L’endroit reste variable selon la région, le relief de la plage, les endroits protégés, la distance de retrait de la mer, etc…

Dans certaines régions de Bretagne, il devra être choisi le plus bas possible par rapport au niveau bas des plus fortes marées de l’année, restant toutefois accessible pour une surveillance visuelle de l’usure du « tangon » de mouillage : épissures, chaînes, émerillon, anneaux des blocs…(voir ci-dessous).

Contrairement à la Bretagne, la région vendéenne possède des plages très larges où la mer se retire assez loin et pour lesquelles les corps morts seront uniquement des corps morts de pleine mer, située à proximité du rivage.

Le matériel :

2 blocs d’ancrage sont suffisants pour obtenir une réduction considérable du rayon d’évitage (plus les blocs sont éloignés entre eux, plus le rayon diminue)

Exemple : pour un bateau de 500kg en zone relativement abritée, on peut prévoir 2 blocs de 70kg chacun espacés de 6m, reliés entre eux par un tangon en forme de « patte d’oie », et qui donneront, à basse mer, un rayon d’évitage maximum d’environ 10m (soit 20m de diamètre), diminuant de lui même à la montée des eaux, jusqu’à venir pratiquement « à pic » du mouillage avec un très faible rayon d’évitage.

Les blocs :

Pour construire ses propres blocs, vous pouvez utiliser 2 pneus de voiture, du béton, 1 Oméga en acier de diamètre 20mm noyé dans le béton et dépassant de 7 cm.

Bon à savoir : La durée de vie d’un oméga,  immergé dans une baie moyennement protégée de la Bretagne nord, et sollicité toute l’année par le propre poids du tangon, pendant 6h à chaque marée et avec un bateau amarré seulement 1 seul mois par an, est de 20ans.

Le Tangon : 2 longueurs de 4m de chaîne de diamètre 16mm attachées chacune à 1 bloc avec des manilles goupillées de même diamètre et reliées, elles-mêmes, par des manilles à un émerillon de diamètre 19mm.

Le cordage: La longueur de cordage nécessaire pour atteindre la surface (hauteur d’eau calculée pour l’endroit au préalable), doit tenir compte des épissures, du nœud de bouée, et d’une bannière suffisante d’environ 3m pour tournage au taquet avant. (Préférer le polyamide comme matériau, pour sa résistance à l’abrasion et son excellent coefficient d’élasticité et prévoir un diamètre de cordage de 14mm).

Le même cordage viendra s’amarrer sur l’anneau libre de l’émerillon avec une cosse métallique (préférer l’inox de type A4) et une épissure + surliure. (Voir la future rubrique ‘matelotage’)

Photos à venir(…)

Informations complémentaires :

– Amarré à son corps mort, le bateau, comme à l’ancre se mettra toujours « axe dans le lit du vent », et tirera sur son tangon à l’opposé le plus direct de son point de traction.

– Les bouts de cordage seront brûlés afin d’éviter l’effilochage.

– La bouée terminale (amarrée avec un vrai nœud, voir rubrique ‘matelotage’) sera d’un diamètre suffisant pour être localisée à vue et marquée du N° d’immatriculation du bateau afin d’éviter les squats, même momentanés. (Un gros bidon désaffecté de couleur vive, rempli de morceaux de polystyrène fait très bien l’affaire)

– Sachez qu’un corps mort et son tangon bien entretenus (ré envasement des blocs si nécessaire, débarras du goémon sur l’ensemble, vérification / réfection des nœuds ou parties endommagées) évite l’ « appropriation innocente pour cause d’abandon » de ce bien qui est le votre et qui vous a coûté de la peine et le prix qu’il vaut.

– La chaîne amarrée aux blocs permet par son diamètre et donc son poids ainsi que le cordage, de jouer le rôle d’amortisseur lorsque le bateau est amarré et tosse à la vague.

– Comme il n’existe aucune juridiction en matière de propriété de « mouillages forains », la seule étique du marin devra donc suffire à respecter votre bien…

Et si aucune de ces solutions ne vous convient, il vous reste l’utilisation de la remorque sur une cale de mise à l’eau si vous possédez une remorque, si la cale existe, est disponible et si son utilisation ne ressemble pas à de la survie !

Dans certains cas où il n’est pas possible d’attacher le bateau au quai de la cale,  il vaut mieux être deux pour faire la manœuvre de mise à l’eau car pendant que l’un part déposer ou chercher la voiture, l’autre tient le bateau ou guide le bateau pendant la remontée sur remorque.

Avantages : Les avantages de passer par une cale de mise à l’eau est que celle-ci peut se faire en presque autonomie, sans pratiquement aucune contrainte horaire, en présence constante avec le bateau et le matériel stocké à bord (équipement de sécurité, électronique, etc…) ce qui permet de faire une sortie rapide sans perdre de temps à réarmer le bateau.

Inconvénients : Les possibilités d’accès à la cale de mise à l’eau sont de plus en plus réglementées par badge réservé à la pêche professionnelle locale. Le stationnement est de moins en moins aménagé pour des convois de type ‘bateau+remorque’ (prévoir dans le meilleur des cas 11m au total : voiture de 4,5 m + remorque de 6,5 m). La solution qui est de dételer (voiture sur une place, remorque sur une autre) n’est pas toujours envisageable, pas toujours appréciée et pas forcément sécurisée car la remorque peut-être volée. (sauf avec un antivol).

Photos à venir(…)

Important : La solution de mise à l’eau par remorque sur cale n’est envisageable que dans la mesure où vous avez la possibilité de remiser, après vos sorties en mer, votre convoi dans un jardin (le vôtre ou un terrain de complaisance.

Si vous êtes intéressé par cette solution, pensez à consulter notre carte des cales de mise à l’eau en France ici.

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